Cinq pièces sonores, témoins de l’art radiophonique contemporain
A ECOUTER
Documentaire, fiction, création ou pièce sonore: la sélection subjective de LibéLabo parmi les oeuvres en concours au festival Phonurgia Nova. Court voyage dans l’art sonore et radiophonique d’aujourd’hui.
HERVÉ MARCHON
Le mistral a soufflé tout ce week-end dans les rues d’Arles où se déroulait le festival de l’écoute organisé par Phonurgia Nova. Les jurés, à l’abri du musée Réattu, avaient les oreilles ailleurs.
Trente et une productions sonores préselectionnées parmi les cent soixante treize reçues, le jury présidé par le réalisateur sonore Daniel Deshays, a primé la pièce «The last voice» de l’Argentin Joaquin Cofraces: une oeuvre taillée dans les sons bruts de la Terre de feu, vagues, vent et vibrations, pour raconter la mort des Yaghans et du yaghan, peuple et langue de ce bout du monde. Une pièce qui utilise le réel pour emmener vers l’imaginaire. On est ici dans le sonore, pas dans le discours.
Outre cette production, LibéLabo, partenaire du festival et membre du jury, a remarqué d’autres pièces et a choisi de vous les présenter, témoins de l’art sonore et radiophonique d’aujourd’hui.
– The last Voice, de Joaquin Cofreces (Argentine), 7’00”
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Une oeuvre sonore imaginaire ancrée dans le réel
– Léandre, de Daniel Martin-Borret (France), 9’44”
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Une fiction minimaliste
– Measures of control, de Hanna Hartman (Allemagne), 8’00”
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Des silences qui n’en sont pas
– Mosquito, de Olivier Toulemonde (Belgique), 16’40”
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Un documentaire en forme d’enquête sonore
– Gdansk Shipyard, de Malgorzata Zerwe et Jaroslaw Zorn (Pologne), 7’40”
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Evocation industrielle des chantiers navals de Gdansk